Un peu d'histoire


    • 30 mai, 2016
    • Actualité-touristique

    Un peu d'histoire ...

    De multiples événements historiques faits d'invasions, de guerres, de dominations seigneuriales et religieuses, ainsi qu'une succession de civilisations contribuèrent, au cours des siècles, à la construction de l'identité de nos villages : situation géographique, style de l'habitat, infrastructures routières, mœurs et coutumes. 

    Trois périodes distinctes vous relateront, aussi brièvement que possible, l'histoire ancienne de nos Communes : l'Empire Romain, le Moyen Age, les Temps modernes et contemporains. 
     

    L'Empire Romain 

    A Andon, qui se trouvait à l'origine sur une colline à l'Est du territoire, subsistent encore des vestiges : cinq camps celto-ligures parfois appelés Castellaras ou enceintes, les oppidia et borne milliaire de Font Freye ainsi que les restes d'un cimetière de l'époque romaine. 

    Fondé dans un but militaire, Briançonnet, dont les rues suivent un plan octogonal inhabituel dans les Alpes-Maritimes, fut aussi au carrefour de plusieurs voies romaines et obtint dès 63 le droit de Cité Romaine pour devenir ensuite au 3ème siècle un centre administratif et commercial très actif. Sont encore visibles les blocs de calcaire d'anciens sarcophages servant de fontaine, des colonnes avec inscriptions, borne et stèle. 

    Les Mujouls, situé à 750 m d'altitude dans les montagnes du Haut Estéron, fut occupé par les Ligures puis les Romains qui en firent vraisemblablement une vigie. On a retrouvé les traces de l'Autel Votif d'Adom, daté du 3ème siècle, élevé à la gloire du Dieu Mars Veracinius.
     

    A Séranon, situé en frontière du Var et des Alpes de Haute Provence, des découvertes archéologiques ont prouvé l’occupation de tribus semi-nomades dès le Paléolithique.

    Ainsi, lors des nombreuses fouilles, furent révélés les oppida de La Doire, de Rouaïne, de Frontignac et les grottes néolithiques du Baou-Roux. Idéalement implanté en carrefour bas alpin et traversé par la voie Vintia (voie romaine reliant Vence à Castellane), Séranon joua un rôle économique très important sous l’Empire Romain. 
    Preuves de l’invasion des Celto-ligures et Romains, de nombreuses traces et ruines furent trouvées dans la «Vallée des Chênes », autrement baptisée Valderoure dépendant de Séranon à cette période. Un sarcophage de pierre, utilisé pendant très longtemps comme abreuvoir par les bergers, jouxte encore la chapelle médiévale Sainte Léonce. 


    Le Moyen Age


    A la chute de l'Empire Romain, le Haut Moyen Age avec ses grandes invasions nous laisse peu de vestiges, les populations utilisent les édifices romains bâtis à des endroits stratégiques comme poste d'observation ou de refuge (Camps d'Andon).

    Le Moyen Age est l'ère des conquêtes guerrières, de la domination des Seigneurs avec leurs fiefs féodaux et de l'installation de religieux dans nos Communes.

    De cette époque nous restent les ruines de bâtiments de défense, de châteaux médiévaux, et d'édifices religieux. 

    Cité dès 1043, Amirat (qui vient du latin Admiratum), composé de plusieurs hameaux : l'Ubac d'Amirat, Notre-Dame Maupoil, Le Barlet, et Les Agots, est construit à flanc de coteau à 862 m d'altitude. Au 14ème siècle, ce village passe dans le domaine des Seigneurs de Grasse Bar, branche de la famille de Briançon.

    Les Sires d'Andon évoluent aux 11ème et 12ème siècles dans l'entourage des Comtes de Nice. Après le siège du Château par le Comte de Provence au début du 13ème siècle, ils s'installent sur un nouveau site, divisant ainsi la seigneurie en deux : Thorenc et Andon
    Possession de la famille d'Andon, dès 1038, Le Castellaras de Thorenc était une enceinte fortifiée abritant village, château, et chapelle.  

    En 1200, le Castellaras appartenait aux Seigneurs d'Amirat, puis aux Consuls de Grasse, aux Castellane, à Romée de Villeneuve pour être cédé au Comte de Savoie à la fin du 14ème siècle. Il est détruit par une bande de pillards à la fin du 15ème siècle. Le château des Quatre-Tours, ancien manoir fortifié, remanié à plusieurs reprises, appartenait à la famille des Villeneuve du 12ème au 18ème siècle où il fut vendu à Messire de Fanton d'Andon, dont les descendants en sont encore propriétaires. Connu dès 1251, Canaux fait également partie d'Andon. 


    Briançonnet est probablement le siège du premier Evêché local avant le 6ème siècle. Ce village périclite au Haut Moyen Age, et c’est en 1022 qu’il apparait dans un texte par lequel Constantin lègue ses propriétés aux moines de Lérins. En 1081 et 1092, les moines reçoivent également la moitié du château des frères Hugues et Abellonius, ainsi qu’en 1137 l’Eglise Paroissiale de l’évêque de Glandèves (vestiges du château féodal sur la colline Saint Pierre, église Notre Dame de l’Assomption, prieuré Saint Martin). Les intempéries, la peste et les guerres ruinent Briançonnet aux 14 et 15ème siècles. 


    Situé dans le diocèse de Vence, à l'orée d'une longue plaine enchâssée entre deux barres montagneuses, Caille s'est développée vers l'Ouest au Moyen Age formant ainsi une nouvelle agglomération.

    De 1471 au 18ème siècle, la Commune de Caille s'est confondue avec celle d'Andon

    La place forte de Collongues, mentionnée dès 1232 sous le nom de Coza Longa, a été, vraisemblablement, fondée par Pierre de Glandèves, dit «Balb». 
    Ce village culminant à 640 m d'altitude au sommet de la montagne, restera pendant longtemps un hameau des Mujouls dont l'histoire est étroitement liée. Récemment, l'église Saint Roch, monument classé du 13ème siècle, a été entièrement rénovée. 
     

    En 1158, Gars, situé à 750 m d’altitude au pied de la montagne dans la vallée de l’Esteron, est donné en fief aux Chevaliers de Briançonnet par l’Abbé Boson. En 1383, le Comte de Provence fait don de la Seigneurie à Pierre de Terminis, puis le fief passe aux Grasse Bar au 15ème siècle. Situé sur la falaise, subsiste un abri fortifié, ou poste de guet, qui faisait partie de l'ancienne forteresse. Quant à l'église Saint Sauveur (12ème et 13ème siècle), elle fut rattachée au prieuré des moines de Lérins de Briançonnet.
     
    Au Mas, Commune dominant la vallée de la Gironde sur une crête de la montagne Charamel, les moines de l’Abbaye de Lérins s'étaient également implantés faisant l’élevage de moutons. 
    Cité dès 1232, le fief du Mas passe en 1388 à la Savoie, pour appartenir en 1408 aux Grimaldi du Breuil, puis en 1484 aux Laugier et rester jusqu’au 16ème siècle dans la Seigneurie de Grasse Bar. Demeurent les ruines et vestiges du château féodal (1232 – 14ème siècle), ainsi que l’Eglise Notre-Dame construite par les moines au cours des 11 - 12ème siècles. 

    Les Mujouls (autrefois appelé Muiol), place forte templière, fut dépendant de la Commanderie de Biot. Lors de la restauration de l’église Sainte Marthe (12-14-17ème siècles) plusieurs ossements furent découverts (construction de l’église sur un ancien cimetière ou épidémie de peste ?). Quant à la Chapelle Saint-Martin datant du 13ème siècle, elle sert toujours pour la célébration du culte notamment le jour de la Fête du Saint avec procession de sa Statue. Il ne reste aucune trace du village primitif, appelé Saint Etienne ou Saint Estève, qui était situé à l’Ouest de la nouvelle agglomération. 

    Adossé à l’éperon rocheux de Tracastel culminant à 1150 m d’altitude dans la vallée de l’Estéron, Saint-Auban est mentionné dès 1166 sous le nom de Sancto Albano. Au Moyen Age, le village était Chef-lieu de Bailliage et en 1409 la Seigneurie appartenait aux Genovardis. 
    Du château et de l’enceinte de cette époque subsistent la Porte Romane du Tracastel, les traces d’un donjon carré ainsi que la cuve baptismale (Eglise Saint Etienne et Saint Alban) provenant certainement de la chapelle du château.
     

    Au Moyen Age, Séranon était un lieu de passage très fréquenté avec un péage situé en un lieu appelé «Aire dou desme» (aire de partage de la dîme). La Seigneurie de Séranon, qui appartenait aux Comtes de Provence, est vendue en 1357 à Pierre de Grimaldi (membre de la maison de Monaco), puis à la fin du 14ème siècle à la famille Villeneuve. De ce village féodal subsistent la base d’une tour d’enceinte du château et les vestiges de l’église gothique Saint Michel (13ème siècle). La Chapelle Notre Dame de Gratemoine (11ème siècle), ancienne possession de l’Abbaye de Lérins, se distingue par son abside latérale ronde.

     

    Valderoure, toujours dépendant de Séranon, fut longtemps une place forte des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem qui possédaient le domaine de Pugnafort avec son château et son moulin (à Malamaire) et trois cents hectares de terres. La chapelle Saint Léonce, remaniée au cours des siècles, dépendait au Moyen Age du prieuré de Lérins (de ses origines médiévales, seule demeure une fenêtre de l'abside). L'ancienne maison forte de Malamaire (13ème siècle) fut occupée par les Seigneurs de Séranon, puis réaménagée et agrandie au cours des siècles.
     

    Les temps modernes et contemporains 


    La période incluant les temps modernes et contemporains connait des guerres et invasions, la Révolution Française avec la fin des monarchies absolues et l’abolition des privilèges, l’annexion du Comté de Nice à la France ainsi que la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Tous ces événements contribuent à la richesse de notre patrimoine avec la construction de nombreux édifices : lieux de culte et ouvrages de génie civil. Certains monuments ont pu être réhabilités et servent encore actuellement.
     

    Amirat, avec son habitat d’une grande homogénéité et ses maisons bâties de façon linéaire, compte 135 habitants en 1872. 
    La chapelle Saint Jeannet (à l’origine de pénitents) est construite au 16ème siècle, et au 17ème siècle fut édifiée l’Eglise Sainte Anne où l’on peut admirer les sculptures : la Vierge à l’enfant et le buste reliquaire de Sainte Anne en bois doré, la Vierge Marie en plâtre doré. De même, la Bastide «le château», appartenant à la famille Saint Ferréol, seigneurs du lieu, date du 18ème siècle. Quant à l’oratoire de Notre Dame d’Amirat, il porte sur sa clef de voûte la date de 1838. 

    Andon et Thorenc sont à nouveau réunis en une seule Commune. Au 18ème siècle le village d’Andon est détruit par un incendie, puis rebâti à son emplacement actuel. L’Eglise paroissiale, dédiée à Sainte Claire, est construite en 1750 (ses fonds baptismaux proviennent sans doute du château datant du 12-13ème siècles). La Chapelle Saint Hilaire, tombée en ruine, est totalement restaurée et reconstruite en 1988.
     

    A la fin du 19ème, est construit Thorenc baptisé «Petite Suisse Provençale» qui connait l’engouement aristocratique, puis populaire des «Stations Climathériques». Avec le développement du tourisme, de nombreuses constructions sont édifiées, entre autres l’Eglise Sainte Marie (1908), mais aussi un champ de courses, une patinoire, une station de ski de fond et alpin sont même construits. Thorenc est paré de toutes les vertus thérapeutiques, avec son Sanatorium, construit sur les vestiges du premier château féodal des Comtes de Thorenc, et qui a été abandonné après la Seconde Guerre Mondiale. Au début du 20ème siècle, la Station est également fréquentée par de nombreux russes qui y font édifier une église orthodoxe.

     

    Briançonnet fut le théâtre d’une reprise économique à la fin du 15ème siècle, il appartenait alors aux Grasse Briançon, famille illustre au service des Rois de France ou de l’Ordre de Malte. Son dernier représentant, Gustave, Lieutenant-Colonel des Dragons sous Charles X, meurt en 1858 sans descendance. Le village comptait 800 habitants en 1880 et il vivait en autarcie. La Première Guerre Mondiale ruine cette communauté dont les ressources sont l’agriculture et l’élevage. Briançonnet avec ses hameaux du Prignolet et de la Sagne est riche en lieux de culte et en monuments historiques. Outre l’église Notre Dame de l’Assomption, remaniée au cours du 18ème siècle (retable de la vierge de miséricorde - 1513 et Vœu de Louis XIII - 1640), cinq chapelles (Saint Martin, Saint Joseph, Sainte Anne, Saint Roch et Saint Pierre) ainsi qu’un oratoire dédié à Saint Saturnin sont édifiés au cours des 16, 17 et 18ème siècles. De cette époque, datent également le nouveau château, le Béal, la ferme du saule…
     
    Caille, mentionné sous le nom de «Calha», appartient au 16ème siècle à la famille des Seigneurs de Rougon. Vers 1672, la Seigneurie de Caille passe, par héritage, aux Brun de Castellane. Scipion Brun de Castellane, huguenot, s’exile en Suisse au début du 18ème siècle. En 1707, son successeur, Isaac soupçonné de ne pas être son fils est enfermé à la Conciergerie comme imposteur. Ses biens passent à Jean Tardivy, qui les vend en 1732 à l’Abbaye de Lérins, puis, en 1735, il échange Caille contre Thorenc : Théas de Villeneuve, Seigneur d’Andon, en devient le nouveau Seigneur. En 1828, un bloc de caillite (fer météorique) est découvert sur le territoire la Commune : il est actuellement exposé au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. L’église Saint Etienne est construite en 1866, près du clocher et de sa tour carrée, on peut voir une abside datant du16ème siècle. Quant au bâtiment actuel de la mairie, c’était l’ancien presbytère fondé en 1771 et remanié au cours des 19 et 20èmes siècles.
     

    Collongues voit se développer, surtout à partir du 15ème siècle, le culte de Saint Roch, Patron Protecteur contre la peste. La piété populaire, proche de la superstition, s’exprime à travers la ferveur du culte des saints, intermédiaires entre Dieu et les hommes : peinture de Saint Honoré, Saint Roch et Saint Joseph (1730) dans l’Eglise Saint Sépulcre, oratoire Saint Roch. L’Eglise Saint Sépulcre, dépendante de l’église des Mujouls jusqu’au 18ème siècle, est agrandie au 19ème siècle. Demeurent également, les vestiges d’un moulin à grains qui fonctionnait autrefois à l’aide de la rivière Fontagne ainsi que la fontaine de la source de la Baume (sculptée à la main et rénovée).
     
    Gars, possession des Grasse-Bar, passe aux Grasse-Briançon pour appartenir finalement aux Théas. Ce village, bien fourni en eau, eut de nombreuses fontaines, des lavoirs ainsi qu’un moulin à huile (de noix) et à farine. L’abondance de l’eau et la mise en place de turbines lui permirent d’être le premier village de la région à bénéficier de l’électricité, au début du siècle dernier. Il est aussi connu pour avoir vu naître Célestin Freinet (1896-1966), instituteur-pédagogue, fondateur de la Coopérative de l’enseignement laïque. La chapelle Saint Pancrace (avec linteau daté, surmonté d’une niche où loge une pietà), utilisée à l’origine par une confrérie de pénitents, a été construite vers 1823. Un oratoire édifié, en 1882, glorifie la Vierge de Lourdes et implore sa protection. De même, l’église Saint Sauveur renferme des chefs-d’œuvre datant du 18ème siècle : le maître-autel en marbre blanc, la statue de Saint Joseph et l’enfant Jésus, la peinture sur toile de la transfiguration du Christ.
     
    Le Mas, détaché du Comté de Nice, revient à la France en 1718 par le Traité de Paris. Ses principales activités économiques sont l’élevage d’ovins, la production maraîchère et l’exploitation forestière. Cette industrie du bois traversera les siècles pour s’éteindre vers 1960. Au début du 20ème siècle, Le Mas comptait plus de 500 habitants dont certains résidaient dans le hameau Les Sausses (nom tiré de «source»). Indépendant jusqu’à la Révolution, ce hameau eut son château féodal, sa source, son église : Saint Sauveur (17 et 18ème) abritant une peinture de la Transfiguration ainsi qu’une Statue du Christ Transfiguré en bois doré. Sont inclus, également dans la commune du Mas, les hameaux La Faye, La Clue, Les Tardons. De nombreux lieux de culte furent construits : les chapelles Saint Arnoux, Saint Sébastien et des Pénitents blancs, ainsi que l’oratoire Saint Arnoux.
     
    Les Mujouls passa au 16ème siècle à la famille des Brun de Castellane. Cette Seigneurie occupa jusqu’à la Révolution «le Castrum», château bâti d’après les documents d’archives dès le 11ème siècle. Ce château médiéval a disparu et la bâtisse appelée «Le Château», habitée par des villageois, fut construite au 18ème siècle. Le pont à contrefort (18-19ème) à l’origine unique passage reliant les hameaux d’Adon et La Villette, était emprunté par les troupeaux pour passer d’une vallée à une autre, et par les habitants des Mujouls, du Mas et d’Aiglun pour les échanges commerciaux. Egalement édifié au 18ème, en bordure de l’Estéron, se trouve un ancien moulin à farine. Quant à l’église Sainte Marthe, elle abrite deux peintures sur toile : la Vierge du Rosaire (1664) et Sainte Marthe, Saint Martin et Sainte Marie Madeleine (1669). Cette commune connut son apogée vers 1793 avec 256 habitants recensés. La Guerre de 1870, puis la Première Guerre Mondiale et enfin l’exode rural entraînèrent l’abandon progressif du village, à l'exception de la période estivale.

     

    Séranon eut son château féodal détruit lors des Guerres de Religions. Puis de 1748 à 1774, n’ayant plus à craindre les risques d’invasion, les habitants abandonnèrent massivement le vieux village moyenâgeux à flanc de montagne pour la plaine. Ils s’installèrent dans les hameaux : Acô de Caille, La Doire, Les Asinas, Villaute et Valderoure. Séranon, particulièrement fertile pour le blé, fut un lieu de grande culture en terrasses ; on note d’ailleurs l’existence d’un moulin à eau du 18ème. L’Eglise Saint Louis à La Doire (18-19ème) fut peut-être édifiée sur le site d’une ancienne chapelle Saint Joseph. A cette époque, furent également construites l’Eglise Paroissiale de La Nativité et la chapelle Sainte Brigitte.
    Napoléon Bonaparte, de retour de l’île d’Elbe, pour reconquérir Paris, a passé la nuit du 3 mars 1815 dans la demeure de Brondet (ou Bastido de Broundet) où il aurait dormi tout habillé dans un simple fauteuil.

    Valderoure ne devint autonome que le 3 mars 1790. Pourtant dès le 17ème siècle, les deux paroisses de Séranon et Valderoure étaient distinctes. A la Révolution, le presbytère abrita l’hôtel de ville et le premier maire, Jean-Antoine David, s’occupa en prime abord de la vente des biens des établissements religieux, dont le domaine de Pugnafort. La commune se heurtait à des difficultés financières, car les derniers Seigneurs, la famille Villeneuve, étaient partis sans rembourser leurs dettes s’élevant à 45 000 livres. Un arrangement fut finalement trouvé. 
    La municipalité a en charge les hameaux de Malamaire, Caillon, Valentin, Le Clos Giraud, La Ferrière et la Commanderie.
    De nombreux lieux de culte furent édifiés dans cette vallée, tels l’église de l’Assomption et de Saint Roch (bâtie en 1608 sur l’emplacement de l’ancien prieuré Saint Roch à Valderoure), l’église consacrée à Saint Benoît, la chapelle Saint Pierre de la Ferrière (construite en 1662 en remplacement de l’ancienne église Saint Pierre citée en 1280 et détruite en 1391 par Raymond de Turenne), la chapelle Saint Jean Baptiste également appelée «San Jan Lou Burlou» à Malamaire (1734) ainsi qu’un oratoire Saint Roch (érigé en 1870 par Etienne Rebuffel à son retour de la guerre).

    Commune: 
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